On a beau décrier les réseaux sociaux (c’est une pose comme une autre , ceci dit, que cela se fasse précisément sur lesdits réseaux a quelque chose d’infiniment délicieux), il n’en reste pas moins que pour qui sait quoi y chercher, ils sont une mine d’or. Par exemple, ils ont beaucoup facilité ma rencontre avec Benoit Marguet, grand gaillard champenois doué, mais je vais un peu vite en besogne.
J’étais dans la région, de passage chez Olivier Collin, et l’occasion a fait la larrone. C’est aussi simple qu’un message privé, et deux coups de fil: je débarque à Ambonnay, on se salue, puis Benoit nous emmène direct dans les vignes. Pas le temps de rigoler, hein. Enfin si, plutôt: le coin où nous débarquons est plutôt joli, avec une vue bien dégagée et deux chevaux dont l’un est au travail. « Ça, c’est un truc que les journalistes aiment bien, les chevaux » me dit Benoit. C’est vrai, ça fait de beaux papiers et de belles photos mais en même temps, je ne suis pas journaliste, hé hé. Trêve de plaisanteries: ici les chevaux (un breton, l’autre ardennais) ne sont pas là pour l’image d’Épinal. Lire la suite